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La montée au ciel de Daniel Sada

S’il est une lecture jubilatoire aujourd’hui, c’est bien celle du dernier roman – hélas posthume – de l’auteur mexicain Daniel Sada (disparu en 2011) : Presque jamais. Un roman d’amour fou qu’on lit d’une traite, alors même qu’il n’est que ressassement et idée fixe : le sexe comme promesse et Ultima Thule.
Daniel Sada
Presque jamais

Là, on a envie d’invoquer Spinoza : « Beatitudo non est praemium virtutis sed virtus ipsa » (1). Ce roman peut être lu et interprété comme l’exaltation de la vertu et comme une béatitude. Sauf que ces mots, à l’épreuve de la vie, se révèlent fallacieux. Mais on reste béat d’admiration, et pour l’auteur qui trace à jet continu tant de trouvailles d’écriture, et pour son personnage, ce Demetrio Sordo, qui porte si bien son nom car, sourd à l’appel des sirènes, il est celui qui doit et sait attendre cette promesse de bonheur, qui n’interviendra qu’aux toutes dernière...

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