Là, on a envie d’invoquer Spinoza : « Beatitudo non est praemium virtutis sed virtus ipsa » (1). Ce roman peut être lu et interprété comme l’exaltation de la vertu et comme une béatitude. Sauf que ces mots, à l’épreuve de la vie, se révèlent fallacieux. Mais on reste béat d’admiration, et pour l’auteur qui trace à jet continu tant de trouvailles d’écriture, et pour son personnage, ce Demetrio Sordo, qui porte si bien son nom car, sourd à l’appel des sirènes, il est celui qui doit et sait attendre cette promesse de bonheur, qui n’interviendra qu’aux toutes dernière...
La montée au ciel de Daniel Sada
Article publié dans le n°1119 (01 janv. 2015) de Quinzaines
Presque jamais
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