Sur le même sujet

A lire aussi

La pente de la guerre

Cette réédition du livre que Roger Caillois a donné par morceaux successifs, en 1939 puis en 1950, montre le poids de la guerre dans sa propre méditation qui est aussi celle d’une génération sortie de 1914-1918 avant de vivre 1939-1945. La mutation des lieux de la défense et l’inquiétude devant les nouvelles formes de conflits nous font reprendre le dossier et ses apories. Désormais, nul ne peut s’en tenir à la simple pensée des conflits armés comme le fait du seul appareil militaro-industriel, sans doute un moment historique déjà caduc quand la guerre, comparable à aucune autre expérience, reste « si facile » pour reprendre une expression de Joseph de Maistre.
Roger Caillois
Bellone ou la pente de la guerre

C’est finalement la longue citation qui est au cœur de la préface de la réédition de 1962 (d’un ouvrage paru pour sa seconde partie dès 1939) qui résume la trame de l’ouvrage : « ou bien les inégalités sociales entre les hommes sont codifiées et entretenues par les rites, les coutumes et les lois, et alors les guerres sont en général limitées, courtoises et peu sanglantes, des sortes de jeux de cérémonies ; ou bien les hommes sont égaux en droits, ils participent également aux affaires publiques et, dans ce cas, les guerres ont tendance à se transformer en chocs illimités,...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi