« Le téléphone sonne » et sonnera sans arrêt après cette première phrase du roman Coups de fil, paru aux États-Unis en 2005, qui respire au rythme des appels de Stuart, dit Stu et de son frère Dan, dans un va-et-vient de confidences tardives, de menues informations de tous les jours, de souvenirs, de conseils ou d’échanges impromptus. Appels à rire, appels au secours, le lien oral est quasi permanent tant le cordon du téléphone enroule les vies d’une famille juive new-yorkaise et transmet leurs messages sur près d’un demisiècle comme un journal de bord, ou plutôt c...
Le gardien de son frère
Article publié dans le n°1001 (16 oct. 2009) de Quinzaines
Coups de fil (Phone rings)
(Balland)
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