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Les disparus

 Cet ultime roman de Tomás Eloy Martínez (1934-2010) –  bien connu aussi à Buenos Aires en tant que grand journaliste qui avait préféré l’exil à la censure ou aux persécutions lors de la dictature militaire – s’ouvre sur une scène pathétique et saisissante en forme de retrouvailles qui n’en sont que l’apparence, ainsi que dans le Purgatoire de Dante l’ombre est fallacieusement considérée comme un corps solide.

« Simón Cardoso était mort depuis trente ans lorsque Emilia Dupuy, sa femme, le retrouva à l’heure du déjeuner dans le salon particulier du Trudy Tuesday. Il parlait à deux inconnus dans l’un des box du fond […] elle avait passé toute une vie à le chercher et imaginé la scène d’innombrables fois, et pourtant, maintenant que le moment était venu, elle constatait qu’elle n’était pas prête […] à présent ils étaient séparés par une espèce d’abîme, d’autant plus profond que Simón n’avait pas vieilli d’un seul jour, et qu’elle, au contraire, portait le poids de ...

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