C’est une phrase qu’elle avait écrite en 1962 dans une lettre à un ami (Gerhard Deesen) : « Un art comme le mien n’est que vie mutilée, un péché contre l’esprit, impardonnable. La vie est tellement sacrée, peut-être les bien-portants ignorent cela… » La vie de Christine Lavant, pseudonyme de Christine Thonhauser, ressemble à un roman misérabiliste. Dernier et neuvième enfant d’une famille de mineur autrichien, née près de Sankt Stefan, dans un village reculé de Carinthie (le sud de l’Autriche, la frontière de l’ancienne Yougoslavie), elle accumule les difficultés vitales. Attei...
"Oublie que ton œuvre est bâclée, Créateur !"
Article publié dans le n°1010 (01 mars 2010) de Quinzaines
Un art comme le mien n'est que vie mutilée
(Lignes)
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