En français comme en espagnol le silenciaire est un néologisme que son auteur s’était plu à voir traduit une fois comme « le faiseur de silence (2) ». Et c’est bien en effet de cela qu’il s’agit ici du début à la fin, à ceci près que l’entreprise s’avère impossible et confine à l’absurde.
Employé aux écritures dans une maison de commerce, en une ville de province qui ressemble sans doute à la lointaine Mendoza où naquit Di Benedetto en 1922, le narrateur, lorsqu’il rentre au logis après une journée de labeur, souhaite évidemment trouver le repos, à commencer par la tranq...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)