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Victime du bruit

 Antonio Di Benedetto n’est pas un inconnu chez nous. Et pas seulement parce qu’il y trouva refuge après avoir été détenu un an sans procès dans les cachots de la junte militaire argentine. Plusieurs de ses livres ont déjà été traduits en français, en particulier son roman Zama (1) considéré unanimement comme un chef-d’œuvre qui – aux yeux de Julio Cortázar ou de Juan José Saer – ouvrait à la fiction latino-américaine une voie toute différente de celle du très fameux réalisme magique. 
Antonio Di Benedetto
Le Silenciaire (El Silenciero)
(Corti)

En français comme en espagnol le silenciaire est un néologisme que son auteur s’était plu à voir traduit une fois comme « le faiseur de silence (2) ». Et c’est bien en effet de cela qu’il s’agit ici du début à la fin, à ceci près que l’entreprise s’avère impossible et confine à l’absurde.


Employé aux écritures dans une maison de commerce, en une ville de province qui ressemble sans doute à la lointaine Mendoza où naquit Di Benedetto en 1922, le narrateur, lorsqu’il rentre au logis après une journée de labeur, souhaite évidemment trouver le repos, à commencer par la tranq...

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