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Peut-on rire du fascisme ?

 Étonnante réimpression au Royaume-Uni que celle du troisième roman de Nancy Mitford, paru en 1935, et aussitôt traduit pour la première fois en français. Cette fille d’un Lord, aux premières loges du spectacle de sa famille éprise d’Hitler et fondatrice du parti fasciste anglais des « Chemises Noires », livre une satire mordante du dévoiement de l’aristocratie britannique entre les deux guerres.
Nancy Mitford
Charivari (Wigs on the green)

En cette période de caricatures politiques, l’éditeur Vintage vient de ressortir, avec en couverture un beau portrait d’époque de l’écrivain, l’un des premiers romans de Nancy Mitford, celui-là même qui n’a jamais été republié de son vivant et qu’elle avait refusé à son éditeur de réimprimer en 1951. Elle s’en explique dans une lettre à Evelyn Waugh : « Il y a eu trop de drames pour que des plaisanteries sur les nazis puissent paraître drôles ou n’être autre chose qu’une manifestation du pire mauvais goût. Il n’en est pas question. » Ce refus mérite retour en arrière, au moment ...

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