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L'errance de Murr

Mieux qu’un document, une vie : le journal d’un adolescent, Gueorgui Efron (1925-1944), fils de Marina Tsvetaeva et de Sergueï Efron. Sa mère, en souvenir d’un conte d’Hoffmann, l’appelait Murr (Mour). Le journal commence à l’été 1939 : Marina et Murr ont quitté leur exil français et rejoint en Union soviétique Sergueï et Ariadna (Alia, la sœur aînée de Murr), rentrés depuis 1937, l’année même de la Grande Terreur. Toute la famille est réunie à Bolchevo, près de Moscou : une souricière du NKVD, la police politique de l’URSS. Leur destin est scellé.
Georgui Efron
Journal (1939-1943)

Le 28 août 1939, Ariadna est arrêtée, la première partie du journal de Murr confisquée. Serait-elle à jamais perdue ? En tout cas, l’édition russe (Moscou, 2004) commence le 4 mars 1940. L’édition française la suit. En octobre 1939, Sergueï a été à son tour arrêté : il sera fusillé. Ariadna connaît les camps jusqu’à la déstalinisation (elle ne revoit Moscou qu’en 1955), puis se consacre à sauver, rassembler et réhabiliter l’œuvre de sa mère, Marina Tsvetaeva, qui s’est suicidée à Elabouga (31 août 1941), au début de l’invasion nazie. Murr est mobilisé fin février 1944. Il est t...

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