Sur le même sujet

Poétique de la faille

Gaëlle Obiégly interroge dans ce nouvel opus le monde contemporain, ses obsessions sécuritaires, ses normes, son organisation. De quoi toucher le lecteur, fût-ce à rebrousse-poil. Examinant le rapport de la conscience à l’autre et au monde, elle esquisse aussi le cheminement qui mène à l’écriture, « pour que le texte s’écrive. Un autre texte, un qui vient, un sans objet ».
Gaëlle Obiégly
Mon prochain

« J’ai l’impression que je ne fais pas partie du monde », déclare la narratrice dès l’avertissement initial. Et pourtant, comme tout un chacun, elle y est. Plus exactement, elle est au monde et tâche de plonger dedans : au fil des chapitres, on la suit dans l’extrême-occident, dans la cage, dans la famille. Récit de voyage(s). L’« extrême-occident » (les noms propres sont ici écrits sans majuscules), c’est l’Amérique, c’est-à-dire les États-Unis d’Amérique, plus précisément la Californie, où la narratrice se rend pour un reportage sur une entreprise dirigée par un autiste et sise à Irvin...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi