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Pour un bonheur différent

Comment Victoire, qui a une vingtaine d’années au début du récit, peut-elle décider, sans en avoir fait l’expérience, de n’avoir dans sa vie qu’un seul amour, avec lequel elle ne fera l’amour qu’une seule fois ? La Seule Fois de l’amour, le nouveau roman non oulipien de Jacques Jouet, en donne un aperçu et ce texte court, dense, séduit par son écriture discrètement maîtrisée qui met en scène la construction, les errements et l’aboutissement de ce projet de vie, avec humour et une certaine forme de tendresse, celle d’un des prétendants éconduits dont la voix rapporte le récit.
Jacques Jouet
La seule fois de l'amour
(P.O.L.)

Entre idéal esthétique et défi, il n’y a pas de mystique dans ce projet, ni de morale, être vierge n’est pas une qualité en soi pour Victoire – encore moins de pudeur ou de rejet de son corps. Adepte de la masturbation et du fantasme, elle ne rejette ni le plaisir, ni la séduction et sait profiter de sa chair. À la débauche de larmes de « ses amies perdues, héroïnes d’un universel féminin malheureux et angoissé », Victoire préfère simplement une vision doublement exclusive de l’amour. Plutôt que de partir en quête de stratagèmes destinés à éviter la souffrance d’être quittée, t...

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