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Tabucchi : la fin de l'imbroglio ?

La parution de Pour Isabel est un évènement. Il ne s'agit pas d'un fond de tiroir : c'est bel et bien l'auteur qui voulait que ce livre fût publié après sa mort, comme l'explique ici son traduction. Tabucchi travaillait depuis longtemps à ce roman, qui constitue une pièce maîtresse de son œuvre, « un message qu'une étoile continue de nous envoyer après sa mort, par radiation lumineuse » (Bernard Comment). Sa lecture pourra s'accompagner de la visite de l'exposition de la BnF « Antonio Tabucchi. La fil de l'écriture », où sont présentés ses principaux documents de travail, manuscrits, cahiers et correspondances, grâce au don de l'ensemble de ses archives par sa femme Maria José de Lancastre.

Tabucchi est un écrivain infiniment généreux, notamment par son désir constant de s’adresser à son lecteur, par la confiance qu’il lui accorde, livre après livre. Lire Tabucchi, c’est accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas pouvoir trancher en faveur de telle ou telle hypothèse. L’auteur nous donne des indices dans les nombreux textes ou notes qui accompagnent ses œuvres, ce qui est aussi le cas dans ce dernier roman avec une « Justification sous forme de note ». C’est sous la filiation de Hölderlin que Tabucchi place Pour Isabel, et sous celle de la lune, rousse et n...

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