Dans Les hommes tremblent, un certain Martin, agité de tremblements compulsifs, vient squatter le hall d’un immeuble. Entre le 9 et le 11 bis d’une rue sans nom, le 11 est un immeuble moyen, ni vraiment bourgeois ni tout à fait populaire, dont la narration ne sort pas – à l’image de l’encombrant squatteur. Difficile de ne pas voir dans cette cohabitation malaisée une métaphore de la société française.
Mathieu Lindon sait s’y prendre, et la métaphore fonctionne parfaitement. On peut le regretter, puisqu’elle conduit à voir le collectif sous la forme répugnante de la promi...
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