C'est sur l'hiver, métaphorique ou non, que s'ouvre Le Jardin sous la neige, livre placé sous la férule de Valéry, qui ouvre et clôt le texte, mais aussi écrit à l'ombre de Baudelaire dont on sent la présence feutrée. Dans la lignée de ses dernières parutions, Maulpoix y ausculte d'une façon poignante la hantise de la disparition, le devenir-marionnette et ce qui le précède, la « progressive paralysie ». Impossible de ne pas penser au Mallarmé de Brise marine : « La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. » Le désir est devenu cendre légère, épars...
Tendre est la vie
Article publié dans le n°1252 (18 avril 2023) de Quinzaines
Le Jardin sous la neige
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