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Trois Russes

Faire valoir la vie semble être le trait principal des écrivains russes d’hier et d’aujourd’hui. Ce n’est pas une vaine formule mais une caractéristique et une constante de leur écriture. C’est que la vie se heurte à bien des choses qui semblent la combattre, dont l’Histoire. L’homme qui crée l’Histoire a d’abord charge de la vie. Écrire, c’est aussi le rappeler.
Ivan Bounine
Coup de soleil et autres nouvelles (Editions des Syrtes)
Boris Zaïtsev
Une maison à Passy (Editions des Syrtes)
Ludmila Petrouchevskaïa
Les nouveaux Robinsons (Christian Bourgois)

« Le plus terrible tout de même sur terre, c'est bien l'homme, son âme. » Terrible, terre, homme, âme: des mots clés pour Ivan Bounine (1870- 1953). Exilé en France (1920), il partageait sa vie entre Paris et la Côte d’Azur. Il fut en 1933 le premier Prix Nobel de littérature russe : on s’attendait au plébéien Gorki, ce fut l’aristocrate Bounine. Tous deux sont des seigneurs de la langue. Tous deux ont été largement traduits en français. Bounine, dès l’entre-deux-guerres, contrairement à d’autres écrivains émigrés restés comme dans l’ombre de leur langue, ne fut p...

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