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Un paysage qui s'estompe

Ce bref et singulier récit, en manière de fable imprévue, se propose rien de moins qu’une apocalypse latino-américaine sous l’aspect d’un voyage vers le Nord, depuis les terres pauvres mais humaines du Mexique jusqu’à ce « lieu d’obsidienne où il n’y a ni fenêtres ni issues pour la fumée », qui ressemble fort à une image urbaine des États-Unis, et peut-être plus généralement à l’univers technologique qui nous guette.
Yuri Herrera
Signes qui précéderont la fin du monde

Certes, la jeune Markina n’avait pas spécialement la vie facile dans la bourgade semée de fondrières où elle était en charge de l’unique téléphone, d’où elle répondait tantôt dans « la langue d’autrefois » – entendons celle des Indiens –, tantôt en « langue latine », l’espagnol imposé jadis par les conquérants venus d’Europe. Et voilà que de plus en plus « on appelait du pays des Gavaches », ainsi qu’on désigne ici les Nord-Américains, leur patrie et leur idiome spécifique.


Tous les jeunes mal lotis du lieu ne rêvent que de se rendre là-bas en trav...

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