On peut imaginer l’auteur établissant de livre en livre, comme Perec, des schémas compliqués, des inventaires d’échos, des systèmes raffinés de récurrences et d’oppositions, des références subtiles, des anagrammes multiples et retravaillés. À Michel Aventin, héros positif (quoique un peu dépressif), s’oppose dans cet opus le cauchemardesque Cyril Mallier, son avatar haineux, animé par la frustration abominable de l’impuissance et par un amour destructeur pour la belle Évelyne Doublier. Tout est signe ici, c’est sûr, mais de quoi ? Au lecteur comme au narrateur il incombe de lire ent...
Un polar, vraiment ?
Article publié dans le n°1106 (01 juin 2014) de Quinzaines
Le livre
(P.O.L.)
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