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Une fantaisie abyssale

 On s’aperçoit à la lecture de ce petit livre, un de ceux que Christoph Ransmayr aime intercaler entre des ouvrages où le souffle créateur du romancier se fait plus ample, que la continuité est totale depuis les premiers titres qui ont fait sa notoriété dans le monde des Lettres : cette continuité se manifeste en filigrane dans un même travail aux confins de l’imaginaire et du réel, qui prend ici pour objet la métamorphose, l’instabilité des hommes et des choses qui constitue l’essence même de la vie. L’évolution mise en évidence par Darwin (et dangereusement contestée aujourd’hui par un retour en force du « créationnisme » et de l’obscurantisme) est-elle autre chose qu’une métamorphose de l’espèce étirée dans le temps ?
Christoph Ransmayr
Dames et messieurs sous les mers (Damen & Herren unter Wasser)

La métamorphose, « changement de forme, de nature ou de structure, si considérable que l’être ou la chose qui en est l’objet n’est plus reconnaissable », comme la définit le Petit Robert, est bien le fondement de toute notre histoire jusqu’à l’homo sapiens, mais aussi de l’histoire des animaux, des plantes, de tout ce qui vit et s’adapte aux changements du milieu. Elle demeure visible chez les papillons ou les grenouilles qui naissent sous une autre forme et accomplissent en raccourci un chemin que d’autres parcourent en milliers ou millions d’années… Mais le temps fait...

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