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Vivre et revivre

On sait Albert Bensoussan littéralement fasciné par les jeux du langage. Triturer les mots pour leur faire dire plus, voilà littérairement sa grande affaire, dont témoignait d’emblée, dès le titre, en 1965, son premier livre, Les Bagnoulis (1) où « Doulce frime », la métropole, le mobilisait, non sans cynisme, à la reconquête de cette Algérie où il était né et avait toujours vécu en bonne intelligence avec les autochtones les plus anciens.
Albert Bensoussan
Guildo blues

Ses œuvres se succèdent dans la même veine de surprise attristée et de goguenardise lexicale. Ainsi, dans La Bréhaigne (2), publiée chez Denoël en 1974 par les soins de Maurice Nadeau, il se découvre lui-même étranger et comme orphelin dans cette Bretagne où l’on vient de lui confier un poste universitaire : « on se retournait sur moi, on me montrait du doigt : Bagnoul, Pied de Nez, Boule Suif ». Beaucoup de temps s’est écoulé depuis, toute une carrière en ce même lieu, ponctuée de nombreux livres, et voici à présent qu’à son veuvage, relaté récemmen...

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