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Weill et Brecht

On pardonnera sa légère « fictionnalisation » à cette double biographie ; l’essentiel est qu’elle nous remet en mémoire les apports respectifs de Bertolt Brecht et de Kurt Weill au théâtre et à la musique. Et si, au plan personnel, le second a la préférence de l’auteure, le premier échappe à une critique convenue. Pamela Katz, à qui l’on doit le scénario du film Hannah Arendt de Margarethe von Trotta, a su éviter la plupart des travers des biographies bâclées et lucratives qui se répandent dans l’édition.
Pamela Katz
The partnership - Brecht, Weill, three women and Germany on the brink

Évidemment, le sous-titre est aguicheur. Tout a été dit sur Brecht et les femmes. Pamela Katz reprend la thèse de Sabine Kebir, selon laquelle il ne saurait être accusé d’exploitation pure et simple de ses collaboratrices et amantes. Chacune y aurait trouvé son compte et, avec son aide, réalisé ses propres aspirations. Bien sûr, il nous est ici rappelé à quel point l’hygiène de Brecht laissait à désirer, son célèbre cigare masquant à dessein son odeur corporelle. De Kurt Weill on apprend au contraire que c’était un homme propret. Homme d’habitudes aussi, contrairement à un Brecht bohème....

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