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Aspects de la littérature russe

 La littérature est une éternité humide d’humanité. Grâce au verbe, les plaies, les cicatrices morales d’un individu ou d’un peuple sont sans retour et ne sont pas destinées à s’effacer. En Russie peut-être plus qu’ailleurs, et en tout cas plus lisiblement qu’ailleurs (à cause de multiples facteurs, géographiques, psychologiques ou proprement historiques liés aux expansions, aux arrêts et au développement violent du pays, en un mot à sa construction identitaire chaotique), elle est le lien même des hommes et de leur Histoire.
Arkadi Babtchenko
La couleur de la guerre (Gallimard)
Vladimir Sorokine
Roman (Verdier)
Andreï Dmitriev
L'aviateur et sa femme (Fayard)
Ludmila Petrouchevskaïa
La petite-fille de l'hôtel Métropole (Christian Bourgois)

Arkadi Babtchenko (né en 1977) a fait la guerre de Tchétchénie en tant que soldat et il y est retourné comme journaliste. On savait de notre lointain géographique l’horreur de cette guerre. Arkadi Babtchenko nous fait toucher ce que mentalement nous nous contentions de représenter. C’est le miracle de la littérature d’apporter la vie que les journaux imprimés ou télévisés maintiennent à distance de nos fauteuils. La littérature brise les fauteuils, nie les séparations du temps et de l’espace et bondit dans les âmes. Grâce à elle nous sommes bien d’ici, quand bien même et surtout...

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