Azincourt, une défaite fondatrice ?

25 octobre 1415, fête des saints Crépin et Crépinien. La France perd la fine fleur de sa chevalerie, et manque de devenir anglaise. Son armée, trop nombreuse, trop lourde, mal commandée, est criblée de flèches par les archers ennemis disposés sur les hauteurs d’un terrain où elle s’embourbe.
Valérie Toureille
Le Drame d'Azincourt. Une étrange défaite

C’est un livre à lire d’abord pour mesurer tout le prix de la construction européenne. Un drame émouvant, peuplé de personnages petits et grands ressuscités avec empathie par Valérie Toureille, le massacre et les suites de la défaite, la fin de lignages illustres, les « pragueries », mais aussi les déplacements massifs de populations, les confiscations de biens, les colonies anglaises, les raids d’aventuriers hauts en couleur engendrés par la guerre et l’anarchie du royaume, « qui avaient goûté à la liberté et pris l’habitude de se servir sur le pays », comme Dunois (« le bâtard...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi