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Cauchon et la crise de l’Université

 Les deux protagonistes annoncés par le titre de Favier ne font qu’une entrée en scène tardive. L’histoire de Cauchon commence à la moitié du livre, tandis que Jeanne d’Arc apparaît vingt pages plus loin. Autour et au-dessus d’eux, c’est l’histoire de l’Université de Paris qui se déroule, et sa rivalité avec Caen dont Cauchon facilitera la création. Avant le procès les deux premières parties de l’ouvrage font une revue de détail des universités françaises, origine, mission, fonctionnement, et un exposé sur le Grand Schisme, les ordres mendiants, le Roman de la Rose, la loi salique...
Jean Favier
Pierre Cauchon. Comment on devient le juge de Jeanne d’Arc

Tout cela bien sûr doit aider à la compréhension des faits, mais quand arrive enfin Cauchon, on a un peu perdu l’appétit. Un peu perdu confiance, aussi, quand le prologue affirme qu’il faudra attendre 1446 pour voir développer la thèse de l’inaliénabilité de la Couronne. La thèse a été formulée en 1419, avant le traité de Troyes, non par Juvénal des Ursins mais par Jean de Terrevermeille, et elle marque un tournant majeur dans l’histoire constitutionnelle française en établissant que la Couronne n’est pas un bien patrimonial comme un autre. Tout ce qui dit ensuite Favier à propos des nég...

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