Nous retrouvons là le thème de l’exploitation de l’homme par l’homme, de sa soumission, de cet esclavage persistant qui voue la misérable majorité à l’arbitraire d’une poignée de riches, juchés sur une pyramide de déchets. Contre cet état de fait, cette pollution, ce pourrissement de la société, que faire ? L’originalité de ces Pirates, au-delà des discours, manifestations, révoltes et pétitions, est d’avoir recours au roman. Le roman est un genre dévoyé que la « civilisation du spectacle » – pour reprendre le titre du dernier essai de Mario Vargas Llosa – a su utiliser aux fins...
Dernier combat d’un condottiere
Article publié dans le n°1135 (16 sept. 2015) de Quinzaines
Pirates
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