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Drôle d'époque

Après l’étonnant récit "Des bruits dans la tête", traduit en 2011, et le recueil de nouvelles "Éthiopiques" (2012), Drago Jancar, dans un texte de facture plus classique, met en lumière la façon dont l’événement, celui du crime politique, est vécu par différents personnages qui tentent de s’expliquer comment ils ont pu le laisser se produire. Cette nuit, je l’ai vue est inspiré d’une disparition qui a réellement eu lieu en Slovénie. En réécrivant l’Histoire dans une histoire, l’auteur interroge la question de la marginalité à travers le personnage de Veronika. En filigrane, et de manière subtile, ce récit pose la question de la responsabilité de chacun devant l’Histoire.
Drago Jancar
Cette nuit, je l'ai vue

Après sept ans d’absence, Veronika Zarnik réapparaît, apparition qui s’accompagne d’une voix « légèrement voilée, absente comme son regard ». Et si la voix est ce qui disparaît en premier, d’après le narrateur du premier chapitre à qui se manifeste l’excentrique personnage, il s’agira, dans ce récit, Cette nuit, je l’ai vue, de laisser s’élever les voix de ceux qui ont connu cette femme mystérieuse et magnifique, pour tenter de lever le voile sur sa disparition et celle de son mari, brutale et inexpliquée. Ces cinq personnages reviennent en même temps sur leur...

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