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Du silence à l'écriture

De Peter Handke paraissent simultanément en français deux ouvrages : "Essai sur le Lieu Tranquille" renoue avec un genre que l’auteur avait exploré dans les années quatre-vingt-dix (1) ; "La Grande Chute" s’inscrit dans le long sillage des récits caractéristiques de Handke : il s’agit d’une marche, d’une traversée des lieux et des temps où le regard du narrateur trouve à se nourrir et traque la substance même de la vie, là où s’emboîtent au centimètre près l’espace vécu et l’espace onirique, la réalité tangible et les paysages de la mémoire.
Peter Handke
La grande chute (Gallimard (Du monde entier))
Peter Handke
Essai sur le lieu tranquille (Gallimard (Arcades))

« Cette journée qui s’achèverait par la Grande Chute commença par un orage matinal » : la première phrase contient tout le récit. Il s’ouvre sur un coup de tonnerre suivi de ces éclairs qui, dans les vieux films d’épouvante, donnent vie à des créatures monstrueuses, produits du cerveau malade d’un savant fou. Mais ici c’est un homme qui s’éveille, prêt à abandonner son nid douillet pour aller vers le monde, disposé soudain à « intervenir, faire face, se manifester », concrètement à quitter la maison de campagne où il a passé la nuit avec une femme qu’il doit retrou...

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