Dans Les Disciples à Saïs, Novalis évoque la figure d’un « futur géographe de la nature » réalisant une « grande carte », puis, quelques lignes plus loin, il passe à une science supérieure, celle de l’historien, capable d’assembler les éléments du monde pour les mettre en mouvement. On est au début du XIXe siècle, et bientôt le système hégélien se déploiera à partir d’une vision de l’Histoire comme matrice de l’Esprit absolu. Mais il semble que la « géographie poétique » dont avait rêvé Novalis n’avait pas dit son dernier mot ...
Écrire la terre
Article publié dans le n°1108 (01 juil. 2014) de Quinzaines
Pour une géographie littéraire
(Corti)
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