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Elizabeth Gaskell conteuse

 La romancière anglaise Elizabeth Gaskell (1810-1865), appréciée en son pays pour ses convictions féministes et sa conscience sociale, est sur le point d’obtenir une notoriété comparable en France, si l’on en juge par le nombre de traductions de ses œuvres au cours de ces dernières années : après la biographie qu’elle a consacrée à son amie Charlotte Brontë publiée en 2004 (QL n° 877), deux de ses romans, Femmes et filles (QL n° 901) et Nord et Sud (QL n° 914) sont parus en 2005, suivis en 2009 de son recueil de nouvelles Cranford (QL n° 1 008), et voici maintenant Les Confessions de Mr Harrison. Certes il reste encore à faire pour que le public français puisse disposer de ses œuvres complètes en traduction, mais une partie importante commence à être mieux connue.
Elizabeth Gaskell
Les confessions de Mr Harrison

La dernière en date de ces traductions est signée par Béatrice Vierne, qui a déjà donné en version française chez le même éditeur Femmes et filles et Cranford, ce qui semble témoigner d’un réel engagement au service de la cause de Gaskell. En couverture, elle présente cette œuvre comme un « roman », ce qui n’a rien de surprenant, si l’on compare sa longueur avec certaines des productions romanesques actuelles. Mais, si l’on se rappelle le format des romans de l’époque victorienne, on comprend qu’il s’agit d’autre chose : plutôt une longue nouvelle subdivisée en trente e...

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