C’est pourquoi le texte est scandé par une réflexion sur le « revenant », c’est-à-dire sur le militant qui a connu un long exil « dans l’autre monde ». Il n’est pas devenu étranger mais véritablement différent dans son être. Bener fait également le point sur ses pensées touchant l’existence, le rapport aux autres, le politique et le bon usage du temps qui reste lorsqu’on est vaincu. Néanmoins, le terme « roman » n’est pas usurpé puisque l’écrivain émaille ses considérations de portraits de personnages – amis, famille, relations – fort vivants. Celui...
Entre casernes et mosquées
Article publié dans le n°1131 (01 juil. 2015) de Quinzaines
Le Revenant
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