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Guérillero et écrivain

Dans les pays du Río de La Plata, le mot bataraz désigne un coq dont le plumage est gris mêlé de blanc. Un drôle d’oiseau doté d’un rôle d’interlocuteur cocasse tout au long de ce récit étonnant qui est à la fois un témoignage sur les terribles années de la dictature militaire en Uruguay et un fleuve de mots, de rêves et de cris qui emporte tout devant lui.

Le narrateur, vraisemblablement un guérillero fait prisonnier par l’armée, se voit conduit à ce qui sera son cachot des années durant, une sorte de poulailler de deux mètres sur un mètre, doté d’un minuscule matelas de paille de riz, d’une boîte de conserve vide dont il devra se servir pour boire et pour uriner, le tout couvert d’un toit de tôle vissé à quelques centimètres de sa tête. Par dérision lui est imposée la compagnie du coq en question dénommé Tito, mieux pourvu en eau et nourriture puisqu’on lui assure du maïs moulu, tandis que l’homme se voit réduit parfois à mâcher des feuil...

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