Le narrateur, vraisemblablement un guérillero fait prisonnier par l’armée, se voit conduit à ce qui sera son cachot des années durant, une sorte de poulailler de deux mètres sur un mètre, doté d’un minuscule matelas de paille de riz, d’une boîte de conserve vide dont il devra se servir pour boire et pour uriner, le tout couvert d’un toit de tôle vissé à quelques centimètres de sa tête. Par dérision lui est imposée la compagnie du coq en question dénommé Tito, mieux pourvu en eau et nourriture puisqu’on lui assure du maïs moulu, tandis que l’homme se voit réduit parfois à mâcher des feuil...
Guérillero et écrivain
Article publié dans le n°1049 (16 nov. 2011) de Quinzaines
El bataraz
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