Car Pressentiment n’est pas une fiction : le texte se présente comme une histoire vraie. Un peu comme dans les récits d’Emmanuel Carrère, l’ancrage de la narration dans une trame d’événements réels contribue à sa puissance, à son impact sur le lecteur : il s’agit là d’une œuvre et (d’une certaine façon) d’un témoignage. Comme Canobbio à l’époque, en 2001, l’auteur-narrateur travaille à mi-temps dans une maison d’édition ; il fréquente par conséquent les salons du livre de Francfort, de Londres et, d’ailleurs, et il a peur des avions. Âgé de trente-neuf ans, il con...
Impostures en chaîne
Article publié dans le n°1121 (01 févr. 2015) de Quinzaines
Pressentiment
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)