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Impostures en chaîne

« Le matin du 24 mars 2001, un samedi, j’ai pris un avion de Turin à Londres. Au sol, il faisait beau. » C’est un fait, et dans ce court récit ingénieusement construit, les faits les plus brutalement objectifs appellent immédiatement des incursions dans la mémoire et autres échappées imaginaires (il en va de même dans Trois années-lumière, roman du même auteur publié chez Gallimard en même temps que ce Pressentiment).
Andrea Canobbio
Pressentiment

Car Pressentiment n’est pas une fiction : le texte se présente comme une histoire vraie. Un peu comme dans les récits d’Emmanuel Carrère, l’ancrage de la narration dans une trame d’événements réels contribue à sa puissance, à son impact sur le lecteur : il s’agit là d’une œuvre et (d’une certaine façon) d’un témoignage. Comme Canobbio à l’époque, en 2001, l’auteur-narrateur travaille à mi-temps dans une maison d’édition ; il fréquente par conséquent les salons du livre de Francfort, de Londres et, d’ailleurs, et il a peur des avions. Âgé de trente-neuf ans, il con...

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