Réfléchir la pure idéalité illusoire et son incarnation, relier dans un même élan l’événement et son intelligibilité, sa source et ses conséquences, demeure peut-être la seule manière de parvenir à affronter l’horreur absolue qui nous saisit lorsque nous évoquons l’histoire du Cambodge et en particulier le délire exterminateur ultra-rationalisé des Khmers rouges, « ce gouffre qui n’en finit pas de broyer les âmes des miens » écrivait Soth Polin, réduisant au néant une mémoire et un ordre du monde qu’il faut redécouvrir. Il faut trouver des formes qui contrecarrent l’in...
L'épreuve de la complexité
Article publié dans le n°1050 (01 déc. 2011) de Quinzaines
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)