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L'incomparable musique d'Armen Lubin

Chahnour Kerestédjan, né à Istanbul en 1903, fuit la Turquie persécutrice des Arméniens (génocide de 1915-1916) et arrive à Paris en 1923. Il gagne tant bien que mal sa vie comme retoucheur de photographies, se consacre également à l’écriture, en arménien d’abord (sous le nom de Chahan Chahnour), puis en français : il choisit alors le nom d’Armen Lubin, c’est-à-dire celui qui aime l’Arménie (en russe lioubov veut dire amour). 
Armen (Chahnour Lubin
La retraite sans fanfare. Histoire illustrée des arméniens

La Retraite sans fanfare est le seul roman d’Armen Lubin. Il parut en feuilleton dans le journal Haratch (1928), puis aussitôt en volume (Paris, 1929). Il n’avait jamais été traduit en français : bien qu’Armen Lubin en eût le projet, il renonça à le réaliser, souhaitant une refonte complète. Mais les difficultés s’amoncelaient dans sa vie. Atteint vers 1936 d’une tuberculose osseuse, il va désormais errer d’hôpitaux en sanatoria, sans protection sociale, et apatride : la nationalité française a été refusée à l’un de nos grands poètes de langue française. On voit que nos...

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