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L'œil du tigre

« Mais l’odeur, cette odeur que je n’oublierai jamais sans toutefois pouvoir la décrire, elle n’avait rien de commun avec celle des ménageries. Rien. Telle fut ma première rencontre avec le tigre en liberté, cette fois avec Harimau, celui qu’en Inde on appelle Sher, Sher Khan. Mon totem, mon double, dont je porte l’image à l’annulaire de la main gauche », peut-on lire dans ces « carnets », notes personnelles de l’auteur, « impressions griffonnées sur mes genoux, au bord d’une rizière ou dans un bus de fer-blanc » précise-t-elle.
Gabrielle Wittkop
Carnets d'Asie. Souvenirs revisités

Le tigre. Pas la tigresse, Gabrielle Wittkop était si misogyne que je la soupçonne de magnifier toujours le mâle, non la femelle. « Je me suis trouvée trois fois face à face avec un tigre, à deux mètres de distance. C’est fascinant », déclara-t-elle un jour, du haut de ses 81 ans, à Jérôme Garcin qui, en 2000, la rencontrait pour son journal, Le Nouvel Observateur (j’utiliserai d’ailleurs quelques autres propos qu’elle lui tint, au long de mon article). Le tigre, dont elle magnifie « le grondement volcanique », « l’haleine brûlante » et « le v...

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