Le tigre. Pas la tigresse, Gabrielle Wittkop était si misogyne que je la soupçonne de magnifier toujours le mâle, non la femelle. « Je me suis trouvée trois fois face à face avec un tigre, à deux mètres de distance. C’est fascinant », déclara-t-elle un jour, du haut de ses 81 ans, à Jérôme Garcin qui, en 2000, la rencontrait pour son journal, Le Nouvel Observateur (j’utiliserai d’ailleurs quelques autres propos qu’elle lui tint, au long de mon article). Le tigre, dont elle magnifie « le grondement volcanique », « l’haleine brûlante » et « le v...
L'œil du tigre
Article publié dans le n°1028 (16 déc. 2010) de Quinzaines
Carnets d'Asie. Souvenirs revisités
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