Très éloignée d’une représentation idéalisée de l’enfance et des douceurs qui lui sont prétendument associées, le narrateur de Promenade manifeste, dès les premières pages du récit, cette cruauté totale qui n’est pas coupable dans la mesure où elle apparaît peut-être comme la forme la plus pure de la naïveté de l’enfant, dénuée de toute éthique. C’est donc lui, ou elle, que nous suivrons dans un parcours qui n’a rien d’une promenade, mais qui s’apparente plutôt à une descente aux Enfers.
La violence de l’Histoire intervient dans le récit comme le reflet de cette violence...
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