Sur le même sujet

A lire aussi

La lucidité alcoolique

 L’alcool comme point de chute pour mieux parler d’un monde et de rapports humains en perdition. Cri de douleur parmi d’autres, le roman d’Hans Fallada sème le trouble. Écrit en 1944 en prison, Le Buveur s’apparente à un parcours initiatique où la lucidité n’a plus qu’un seul objectif : en finir avec soi-même mais à petit feu.

Une sorte de traversée dans les affres de l’alcool où le cauchemar trafique avec l’apaisement, l’amour avec la haine, la lucidité avec l’aveuglement, la cruauté avec… la cruauté. Une traversée initiatique dans l’enfer de la dépendance où la liberté de l’homme, au départ revendiquée, finit ses jours dans un hôpital psychiatrique avant un ultime sursaut.


Erwin Sommer, commerçant de produits agricoles, est un homme discret donc respectable. Il est marié à Magda, femme irréprochable donc redoutable. Erwin fatigue. Le couple bat de l’aile et les affaires du magasin se fragilisent. Pre...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi