Lust, titre non traduit en français afin de préserver la polysémie du terme (« envie, désir, plaisir, luxure… »), n’échappe pas à cette veine ténébreuse que Jelinek a ouverte avec son entrée en littérature dans les années 1970. À sa manière, c’est-à-dire sans concession, sans le moindre souffle d’espérance, Jelinek y décrit la conjugalité. Sous la forme d’un rapport sexuel sans amour, sans tendresse, dupliqué à l’infini, tel un produit de grande consommation. Jelinek met en mots un huis clos lubrique dans une demeure bourgeoise, avec pour seul témoin l’enfant du couple, garant d...
La souillure du désir
Article publié dans le n°1182 (01 nov. 2017) de Quinzaines
Lust
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