Sur le même sujet

A lire aussi

La tentation des risques

Rien d’étonnant à ce que Jay McInerney reconnaisse ses flambeurs new-yorkais, que Richard Ford aime ses histoires de couples ou que Franzen loue le mélange de fascination et d’esprit critique à l’égard des enfants gâtés du XXIe siècle, car tous se retrouvent dans Les Privilèges de Jonathan Dee, drôle jusqu’à la rosserie, attentif à une société sans limite. Portrait troublant d’une Amérique des vanités et de la culbute.
Jonathan Dee
Les privilèges (The privileges)
(Plon)

« Ma femme et moi sommes naturellement des membres de la classe nouvellement enrichie. C’est-à-dire que cinq ans plus tôt nous n’avions pas d’argent du tout et ce que nous dilapidons à présent nous aurait fait l’effet d’inestimables richesses à l’époque. » Ainsi racontait Scott Fitzgerald en 1924 et près d’un siècle plus tard les riches dilapident encore et toujours, tels les personnages de Jonathan Dee, le couple Morey, contraction de more et de money, Adam, découvreur du monde – cette fois, de la haute finance – et Cynthia, belle comme un éclat de lune.


...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi