Sur le même sujet

A lire aussi

Le Grand Khan des Lettres anglaises

 C’est le romancier Tobias Smollett qui attribua le surnom de « Grand Khan des Lettres » à Samuel Johnson (1709-1784), le poète, essayiste, critique, journaliste et lexicographe, dont la silhouette impressionnante et pachydermique donnait encore plus de poids à ses jugements tranchants, définitifs, parfois féroces, mais rarement injustes et toujours respectés. Deux petites publications récentes permettent de mieux cerner la personnalité de celui qui domina la littérature anglaise du XVIIIe siècle.

Nous n’aurions probablement pas une connaissance aussi intime de Samuel Johnson, et de ses talents pour la conversation, sans l’énorme biographie que James Boswell lui a consacrée : La Vie de Samuel Johnson (1791), véritable monument littéraire en soi, mais aussi première biographie moderne, faisant date dans l’histoire littéraire. À l’époque de leur rencontre, en 1763, Johnson avait déjà 53 ans, et Boswell n’en avait que 22. Ils appartenaient à deux générations différentes, et en outre, ils n’avaient pas grand-chose en commun, puisque Boswell était issu d’une famille privilégié...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi