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Le ridicule et l’effroi

Après s’être intéressé aux héros minuscules et jusqu’alors anonymes des premiers jours de la Révolution (« 14 juillet », Actes Sud), Éric Vuillard nous invite, dans son dernier récit, à découvrir l’arrière-cuisine des tractations qui ont conduit à la montée du nazisme et à l’annexion de l’Autriche. Comme dans ses précédents ouvrages, il pose un regard décalé sur une série d’événements que la grande histoire nous a souvent servis autrement.

Dans 14 juillet (paru en août 2016), on avait pu déceler une intention de réhabiliter la puissance du peuple, de rappeler que le changement est toujours possible et passe nécessairement, à un instant T, par des êtres de chair et de sang que l’on aura oubliés demain. On y avait parfois vu un miroir tendu vers notre présent et un clin d’œil aux mouvements citoyens qui agitaient la rue (Nuit debout, notamment). Dans le récit plus sombre que met en place L’Ordre du jour, on a l’impression que l’auteur a voulu à nouveau mettre en scène quelques-uns des cercles moins vertueux...

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