Le romancier était aussi poète

    Le hasard fait parfois merveilleusement les choses. Au moment même où paraissent dans la « Bibliothèque de la Pléiade » – après tant de vicissitudes – les deux tomes des œuvres enfin complètes de Borges, voici que s’offre à nous un volume capital, inédit jusqu’ici en français, des poèmes de l’auteur de cette Marelle qui fit fureur dans les années soixante en proposant d’emblée, dès l’avertissement initial, une lecture aléatoire des chapitres de ce volumineux roman.
Julio Cortazar
Crépuscule d'automne (Salvo el crepusculo)

La poésie, telle que l’entendait Cortázar, entrait déjà pour beaucoup dans pareille tactique. Face à la rigueur impeccable du vieux maître, le nouveau venu entendait occuper une position tout à fait inverse, en se réclamant implicitement du surréalisme et des fécondes libertés de l’imaginaire au sein de la vie même.

« Ne pas commencer, s’approcher par où l’on peut », tel est le conseil qu’il donne ici d’emblée à son lecteur éventuel en un paragraphe liminaire. Privilégier le vers libre ou le poème en prose, inventer des formes sans s’interdire d’explorer çà et là d’un œil neuf...

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