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Manuel de survie en condition extrême

C’est dans la langue inventée à la fin du xixe siècle par Zamenhof que Tivadar Soros décide, au début des années 1960, de livrer son témoignage sur le sauvetage de sa famille, d’amis et d’inconnus aux abois dans la Hongrie envahie par les nazis. Publié pour la première fois en 1965, à l’occasion du congrès d’espéranto de Tokyo, ce récit a été traduit en anglais, allemand, russe, turc et hongrois, mais pas encore en français. Davantage qu’un récit sur la persécution des Juifs, il s’agit d’un véritable manuel de survie en situation extrême – de même qu’un regard d’une lucidité surprenante sur le comportement social dans un pays occupé.
Tivadar Soros
Masquerade. Dancing around the death in nazi-occupied Hungary

L’apprentissage de l’espéranto, l’avocat de Budapest, Tivadar Soros (1894-1968), le doit à sa longue captivité en Russie (Sibérie) pendant la Première Guerre mondiale, comme soldat de la Double Monarchie austro-hongroise. Après son évasion de Khabarovsk, il met plus de deux ans à rejoindre la Hongrie et rentre, animé d’un immense appétit de vie, à Budapest. Indépen­damment de la revue Literatura Mondo dont il s’occupe, ses occupations professionnelles n’auront pour but que de lui permettre de vivre dans l’aisance. Sans plus. « Mon capital, c’est ma tête » avait-il cout...

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