Le rapprochement nous paraît aujourd’hui aller de soi entre deux esprits si novateurs, pourtant il était audacieux à l’époque où Robert Ellrodt l’a amorcé, en 1952. Comment imaginer deux œuvres plus éloignées dans leur démarche, l’une dont l’auteur se prend pour centre de son étude, l’autre qui s’en absente totalement ? Pas une fois, dans une préface, un article, une lettre, Shakespeare n’a exprimé ses pensées personnelles. Partir en quête de sa conscience relève a priori du défi impossible, quand elle n’a pour indice que ses éparpillements dans une foule de personnages contradi...
Montaigne et Shakespeare
Article publié dans le n°1040 (16 juin 2011) de Quinzaines
Henry VIII
(Le bruit du temps)
Shakespeare et Montaigne
(Corti)
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