Odoïevski est un ami de Gogol, de même que, depuis 1832, la famille d’Aksakov. La préface rappelle que Le Journal d’un fou, en chantier depuis 1833, a été publié en 1835. Mais, et la différence est de taille, dans chacun de ces trois contes, plus ou moins explicitement, le fou et le poète ont cause liée, la folie est ouverture, agrandissement par l’amour – l’amour fou, que Gogol n’a pas voulu accorder à son pantin. Évidente est l’antinomie entre le journal d’Auxence chez Gogol (1835) et le journal de Mikhaïl chez Odoïevski (1837). La férocité de Gogol pour son fou graveleux et m...
"Où est ce bonheur ? Rends-le moi !"
Article publié dans le n°1045 (16 sept. 2011) de Quinzaines
Bienheureux les fous
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