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L'ironie salvatrice

    Des êtres sans plainte aucune qui font aller et qui vivent comme ils peuvent. Certains « s’évanouissent du monde », d’autres ayant « fait l’apprentissage de la liberté » refusent de se soumettre. On aime Sylvie Aymard pour la subtilité de son écriture, toujours ironique et jamais moqueuse, toujours pudique, jamais démonstrative.
Sylvie Aymard
La vie lente des hommes

Bernadette ou Bussy – c’est selon – est une fillette affublée d’une grande beauté, reçue presque comme une offense dans ce monde de 1939. Sa mère, Lisa, est morte en couches et elle vit avec son père, Matteo, « installé dans la perte qu’il exploite comme une mine d’or » .

C’est la guerre. Bussy est envoyée dans le Sud-Ouest tandis que son père doit rester seul à Paris où il exerce « son obscur métier d’import-export à la Compagnie maritime de la Seine ». Au départ « inerte, découragée de dégoût », Bussy finit par s’habituer à la séparation.

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