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Témoignage de Márai sur la Hongrie

L’histoire du manuscrit de "Ce que j’ai voulu taire", qu’on peut d’ailleurs mettre en relation avec le titre de l’ouvrage, est singulière. Ce n’est que dans les années 2000 que ce que Sándor Márai (1900-1989) considérait comme le troisième tome des Confessions d’un bourgeois (1) a été découvert, dans les archives du musée littéraire Petőfi de Budapest. Or, Márai n’en a vraisemblablement pas laissé une version définitive (ce qui explique que quelques phrases sont tronquées et qu’il manque deux ou trois chapitres). Mais cet inédit livre une analyse précieuse à qui veut comprendre le rôle de la Hongrie dans la Seconde Guerre mondiale, le poids du traité de Trianon, les particularités de la population juive et de la société hongroises.
Sandor Marai
Ce que j'ai voulu taire

Ce que j’ai voulu taire est un essai plutôt qu’un récit. Si l’auteur relate quelques souvenirs intimes, il se livre surtout à une analyse particulièrement intéressante de la Hongrie et de ce « qu’il est advenu de la culture bourgeoise » entre l’Anschluss, le 12 mars 1938, et le 31 août 1948, date à laquelle lui et sa famille quittent définitivement la Hongrie socialiste. Il est également question des deux décennies qui ont précédé l’Anschluss, notamment des conséquences de Trianon sur la vie politique et sociale hongroise. Ce texte est un témoignage exceptionnel pa...

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