Les personnages ressemblent assez à des fantômes, comme ce « nègre » qui rédige sans y croire la grande aventure d’un vieux héros d’antan, « père accidentel », « Minotaure à moitié aveugle ». Leur destin leur échappe à tous, puisqu’il a déjà été écrit et vécu plusieurs décennies auparavant, lors de l’indépendance algérienne. Depuis, l’Histoire a tout écrasé, elle n’a laissé aucune place aux histoires, avec leur lot de rebondissements et d’irréductibles singularités ; depuis longtemps, l’affaire est pliée, les illusions perdues une fois ...
Une épopée de l'impuissance
Article publié dans le n°1125 (01 avril 2015) de Quinzaines
La préface du nègre
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