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Une philosophie politique

 La philosophie et la politique sont deux sœurs aux destins divergents. Nées toutes deux de la démocratie, elles se préoccupent, chacune à sa manière, de la justice entre les hommes. Tandis que la philosophie voit dans l’irrationalité des comportements humains l’ennemi à combattre, la politique fait avec, quitte à perdre de vue ses propres justifications. Pour peu que l’on prétende faire une philosophie politique, cette divergence tourne à la contradiction.
Pierre Manent
Les métamorphoses de la cité (Flammarion)
Pierre Manent
Le regard politique (Flammarion)

Cette contradiction est généralement présentée comme opposant deux conceptions de la philosophie politique elle-même, dont on pourrait dire que l’une insiste sur le premier terme et l’autre sur le second. Leo Strauss distingue ainsi une doctrine moderne « apparue au XVIIe siècle » d’une doctrine classique « créée par Socrate et développée par Platon, Aristote, les Stoïciens et les théologiens chrétiens (spécialement saint Thomas d’Aquin) ». Les « classiques » tendraient à plier la politique à une conception a priori de ce qu’elle doit être, tandis qu...

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