« Oui, ça commencera ici : entre le troisième et le quatrième étage, 11 rue Simon-Crubellier. » Voici ce qu’écrit Georges Perec au début de La Vie mode d’emploi, produisant ainsi l’archétype de ce que Didier Blonde poursuit dans ce petit livre, ce qui commence et grossit pour faire exister un livre, pour lui conférer une dimension, lui apporter une réalité déjouée, intrusive, blessante en même temps que jouissive : un lieu. Puisqu’« il suffit d’une seule adresse pour faire tout un livre ». Ce promeneur littéraire en quête d’adresses établit la fiction dans le l...
Adresses
Article publié dans le n°1025 (01 nov. 2010) de Quinzaines
Carnet d'adresses
(Gallimard (L'un et l'autre))
Répertoire des domiciles parisiens de quelques personnages fictifs de la littérature
(La Pionnière)
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