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Cendres et diamants

Il y a dans ce recueil de Marina Tsvetaeva quelque chose de doublement unique : c’est le seul en traduction française à avoir été composé par Tsvetaeva elle-même (tous les autres sont des choix (1)), et l’ultime avant son suicide, le 31 août 1941. Véronique Lossky souligne ce double aspect testamentaire en modifiant le titre original du manuscrit, Le "Recueil de 1940".
Marina Tsvetaeva
Mon dernier livre 1940. Ed. bilingue
(Cerf)

L’histoire de ce recueil est singulière. En juin 1939, Tsvetaeva s’embarque au Havre pour rejoindre sa fille Alia (Ariadna) et son mari Sergueï Efron, autant par aimantation de son Moscou natal que par irritation contre les milieux émigrés qui lui battent froid. Il se murmure qu’Efron a évolué vers l’agent double, et, quant à elle, sa réactivité, ses provocations lui valent l’incompréhension, la méfiance et finalement l’hostilité générale. « Un apolitisme provocateur qui se dissimule derrière ses déclarations pseudo-politiques », selon l’analyse d’Ève Malleret (2), un apolitism...

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