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Doña Musique

 L’avant-propos de Pierre Oster ouvre ce livre comme on ouvre une maison. En 1971 – Akhmatova est morte depuis cinq ans – il est à Leningrad, il pousse une porte : « J’entre tout soudain en Russie », dans un salon-musée clandestin entièrement voué à un poète pour qui, onze ans auparavant, Paulhan lui avait demandé une note de lecture.
Bruno Mantovani
Akhmatova (Opéra de la Bastille)
Anna Akhmatova
L'églantier fleurit et autres poèmes (La Dogana)

Il s’agissait alors du choix, le premier en France sauf erreur, traduit par Sophie Laffitte en 1959 dans la petite collection au sablier de Seghers, « Autour du monde ». « Il ne m’appartient pas de déterminer si tel ancien secrétaire du Parti a entravé ou non le talent de la poétesse russe… On pressent un accomplissement qu’aucune force n’eût pu empêcher. De merveilleux poèmes en font foi… » écrivait Pierre Oster dans la NRF en 1960. Tout était déjà là. « Ainsi – continue-t-il cinquante ans plus tard – sans y avoir été plus que cela sensible, j’avais vécu par le biais d’un petit livre un...

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